« Que tal » Cécile ?

Elle a eu un passage à vide en décembre, dû à la fatigue, à la difficulté d’être sans cesse face à la misère, la difficulté également de trouver sa place dans le Hogar avec une mission bien définie et les moyens de la réaliser.

Voici ce qu’elle nous écrivait :

« Ca n'est pas rare en ce moment que j'ai envie de pleurer quand je traverse la place Manco Capac et que je vois toutes ces femmes prostituées qui attendent… ou quand je vois un jeune de 12 ans qui monte dans le bus pour vendre ses produits à la manière d'un vrai commercial… ou quand je vois ces maisons de riches, ses hôtels touristiques luxueux alors que quelques heures auparavant j'ai traversé des quartiers très pauvres… etc

Ca me donne envie de prier pour toutes ces personnes…

Ce n'est pas non plus facile de se positionner (intérieurement) en tant que "blanche étrangère" riche (eh oui, je suis du côté des riches : en France j'avais une voiture, un appartement…). Et pourtant, en tant que volontaire, je ne suis pas comme les touristes… mais ça ne se voit pas de l'extérieur… »

Heureusement elle était entourée des autres coopérants et en relation avec les responsables de Fidesco. Le moral semble aller mieux surtout après une semaine de vacances bien méritée.

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